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Les remparts de Communay - Page 2

  • Reprise en sous-oeuvre dans les remparts

    Lors du terrassement, nous avons constaté que la terre était très compacte, légèrement argileuse et caillouteuse. Nous avons pris le risque d'aller sous les fondations à plusieurs endroits. Ceci étant le mur mesure 1,5 m d'épaisseur au point haut et je dirai au moins 1,7 m en point bas. 

    Toutefois, afin de consolider nos fondations, nous avons effectué des reprises en sous-oeuvre sous la forme de potelet (petit poteaux) disposés en touche de piano afin de répartir progressivement la reprise des charges. Pour cela, j'utilise des grosses briques de terre cuite alvéolées qui sont données pour 6 à 8 Mpa (soit 600 à 800 T au m2) de résistance à la compression.

    Cela permet de créer des poteaux en terre cuite, de récupérer de la terre à maçonner et donc d'éviter ainsi d'aller chercher du sable à béton.

    Voici la formule de notre béton - maison  : 1 volume de chaux NHL 5 pour 5 volumes de terre caillouteuse.  J'utilise donc 2 fois moins de chaux qu'avec béton dont les agrégats ont été lavés et tamisés. De plus la granulométrie est d'environ 0/40 (j'ai donc plus de cailloux qu'avec un sable à béton du commerce donné pour du 0/12)

    Nous avons commencé par faire des reprises à l'endroit des fondations des poteaux. Voici donc la situation de départ : 

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  • Dalle chaux-liège isolante séparant la partie haute de la partie basse.

    Voici une nouvelle expérience. Il s'agit de liège recyclé et non extrudé (il semblerait qu'il y ait une polémique à ce sujet). Personnellement, je préfère donner une 2ème vie à des bouchons en liège, de bénéficier d'une double granulométrie (0/4 et 4/10) et d'un coût inférieur, d'aider un ESAT du côté de Dijon et de bénéficier d'un coût de 20 à 30 % inférieur à ce que l'on peut trouver dans les négoces de matériaux en l'achetant chez Ecoliège 

    Voici donc une double expérience puisque d'un côté, nous avons banché un mur de 4 m de long avec une finition pseudo dauphinoise (les galets qui sont à notre disposition ont une granulométrie de 40/100, donc un peu petits) et de l'autre un mur avec un angle droit uniquement en chaux liège. Cela fait maintenant environ 3 semaines qu'il subit les intempéries (exposition Sud-Ouest) et aucun changement d'état n'est à signaler...

    Voici une petite vidéo qui retrace notre aventure : 

     

  • changement de linteau dans le mur des remparts éoais de 2 mètres...

    Le linteau était bien fatigué sur les remparts. A sa décharge, il était à l'extérieur et avait dû voir passer du monde en 600 ans...

    Le souci est qu'il faisait parti d'un mur de soutènement en pierre de 2 m d'épaisseur. Mur qui retenait 2,5 m de terre de l'autre côté, donc impossible d'étayer.

    En plus 2 jambages sur 3 commençaient à marquer des signes de faiblesse (très grand coup de sabre, désolidarisation entre plusieurs pierres... Nous avons donc démonté et opté pour défaire 2 jambages : celui du centre et celui de gauche. Celui de droite est encore sain. 

    Quant au mur, nous avons enlevé délicatement les pierres pour retrouver un arc qui se tienne. Voici donc le début de l'aventure, après avoir enlevé les premières pierres, l'arc commence à se dessiner mais le linteau est toujours là... 

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